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Samedi 15 décembre 2001

Je vais encore etre bref, parce que j'ecris ceci depuis un cyber-cafe de Sucre, dont le materiel informatique est rudimentaire. Il n'y a qu'a voir, je ne peux meme pas taper les caracteres accentues.

Je me suis laisse convaincre d'acheter un ''Lab Pass'', c'est-a-dire un billet forfaitaire de Lloyd Aereo Boliviano, la compagnie aerienne bolivienne. Pour environ 2200 F, ca permet de faire un circuit en avion sur cinq villes en un mois. Mon circuit sera donc: La Paz, Sucre (j'y suis), Cochabamba, Santa Cruz, Tarija, La Paz (il faut revenir a son point de depart, sans quoi il parait que ce n'est pas un circuit). Je serai donc de retour a La Paz le 14 janvier, apres quoi je retournerai a Cochabamba, mais cette fois-ci en autocar.

J'ai vu Sucre jusqu'ici pendant tout au plus trois quarts d'heure, mais je suis deja en mesure de dire que c'est tres joli, et beaucoup plus typique que Cocha ou La Paz, du moins si on limite la comparaison au centre-ville. Je suis egalement deja en mesure de dire qu'on mange des plats beaucoup plus epices qu'a La Paz.

Je suis ici en compagnie de Miriam Vargas, sociologue amie de mes copains de Cochabamba, qui a je ne sais quel travail d'investigacion (prononcer avec l'accent local) a mener a bien. Pendant le week-end ou elle ne travaille pas, elle me fait l'amitie de me servir de cicerone. Resume des episodes precedents: j'avais heberge Miriam l'an dernier dans ma piaule de la rue Beaurepaire. Prospective sur les episodes suivants: elle risque de m'heberger a Cochabamba, du moins tant que la maison des Komadina sera pleine (les parents de mon amie Celine etant de passage chez les Komadina a l'occasion des fetes de Noel).

Je ne sais pas si tout ce que je dis la est tres clair. Moi, en tout cas, je ne le suis pas: hier soir, pour feter mon depart, j'ai papote a La Paz avec Maurice jusqu'a point d'heure, et j'ai du me lever ce matin a cinq heures du mat pour attraper mon avion.

Le vol s'est passe en deux etapes: La Paz-Cocha et Cocha-Sucre. J'avais deux heures de correspondance a Cocha, que j'ai bien sur mises a profit pour papoter avec Rene Sainz, mon prof de quechua desormais en retraite. Ca m'a aussi permis de constater que l'aeroport de Cocha est facilement trois fois plus gros que la derniere fois que je l'avais vu: cet agrandissement pharaonique est parait-il lie a la propagande electorale du maire de Cocha, Manfred ''Bombon'' Reyes.

Sans aucun souci des transitions, j'ajoute ici un message personnel a destination de mon copain Jean-Marc, qui vendait des luminaires belges dans toute la Bolivie. Le message est: Jean-Marc, reviens! Tes luminaires sur la route entre l'aeroport de Sucre et le centre-ville sont dans un etat lamentable, il faut changer tout ca!

Mon Dieu que tout ce message est confus. Et dire que je suis un secretaire de redaction professionnel.

Hasta pronto!



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