L'administration révolutionnaire décida de prendre en compte les chevaux, mulets, etc., pour l'établissement de la nouvelle fiscalité. D'où un recensement et la réponse des Vallorcins qui ne possédaient pas de tels animaux avant les débuts d'un véritable tourisme (cf. gravure représentant l'auberge Semblanet au XIXe siècle, E v'lya n° 3) et qui ne s'en servaient alors ni pour les travaux des champs ni pour le transport.
Voici la transcription du texte reproduit ci-contre:
"Extrait du règistre de la commune de Vallorcine
"déclaration de la Commune de Vallorcine du 25 novembre 1793 second de la République
"Nous Maire, officiers municipaux, procureur de la commune et notables certifions que rèlativement au proces verbal de L'administration de ce dèpartement du 19 du mois brumaire pour rèponse à l'article premier, il n'èxiste rière (1) la dite prèsente commune aucun ètalon, poulin, chevaux, juments, anes, mulets et mules, en foi de quoi les dits membres prèsents composants le conseil general ont signé sur le registre original du dit Vallorcine au lieu usité (2) ce 5 frimaire 1795 second de la Rèpublique une et indivisible
"Le prèsent par extrait collationnè à L'original
"Charlet fils secrétaire adjoint"
(1) Rière: archaïsme pour derrière, finissant par signifier "à l'intérieur des frontières de", soit "dans".
(2) Lieu habituel.