Note sur la transcription
du patois

Les textes en patois prennent de l'importance dans notre revue, puisqu'à la rubrique traditionnelle de Dzozet à la Mandine (pages 12 et 13) s'ajoutent cette année une comptine (ci-contre) et l'amorce de notre lexique thématique (pages 14 et 15).

Dans toutes ces pages, nous avons respecté les mêmes principes de transcription. Nous cherchons à rendre la graphie aussi proche que possible de la prononciation, tout en permettant au texte de rester lisible par tous. Chaque lettre correspond donc à un son unique: ainsi l's se prononce toujours comme dans soleil, l'y comme dans Lyon. Cependant, pour ne pas trop perturber le lecteur, nous avons écrit l's double entre voyelles (comme dans passâve) et nous avons remplacé le c notant ordinairement le son guttural comme dans tâca par un q devant l'y (comme dans qyè), l'i, l'e ou l'apostrophe.

Quant aux voyelles, nous distinguons par un accent circonflexe le â de mâle du a de mal, le ô de beau du o de bol, le de peu du eu de peur. L'é fermé (comme dans blé) est toujours écrit avec l'accent aigu, et l'è ouvert (comme dans gel) avec l'accent grave. Enfin la syllabe qui porte l'accent dit tonique est écrite en gras.