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Loin de moi l'idée de vous dissuader de lire cette page HTML, mais ce PDF abondamment illustré est beaucoup plus lisible, même s'il est surtout consacré à la variante informatique « Selacata » (à ne pas confondre avec la variante « archipel », la seule à ce jour à constituer un jeu de plateau traditionnel).

Principe général

En deux mots

Triancey est une famille de jeux logiques de réactions en chaîne dans une surface découpée en triangles. Ces jeux reposent tous sur un principe simplissime : tout triangle ayant deux voisins d'une même couleur prend lui-même cette couleur.

En trois phrases

Les différents jeux Triancey reposent sur des principes fort simples :

  • Il est possible de construire des triangles de telle façon qu'ils aient entre eux des côtés entièrement communs, de sommet à sommet.
     

     
  • Insistons lourdement : il ne suffit pas que ces triangles se touchent par leurs côtés, il faut qu'ils aient des côtés entièrement communs, de sommet à sommet.
     

     
  • Il est possible de découper une surface quelconque en triangles présentant de telles caractéristiques, sans qu'il soit nécessaire que la disposition de ces triangles soit régulière.
     

     
  • Dans le cas d'une surface carrée, pour que tous les triangles de la figure aient ainsi trois voisins, y compris ceux des bords et des coins, il suffit de décider que les triangles du bord gauche sont censés toucher ceux du bord droit, comme si le carré était courbé en tube, et que, de la même façon, les triangles du bord supérieur sont censés toucher ceux du bord inférieur.
     

     
  • Notons en passant que le comportement des bords inférieur et supérieur est un peu différent dans la variante « archipel » (jeu de plateau).
     
  • Cela étant posé, on applique la règle suivante : tout triangle ayant au moins deux voisins d'une même couleur prend lui-même cette couleur.
     

     

C'est tout. Mais cette règle simplissime mène à d'innombrables combinaisons.

En détail

Pardon si je me répète un peu (mais la répétition est la base même de la pédagogie...).

Au cours d'une partie de Triancey, une surface supposée incolore (représentée en noir dans les versions informatiques, en blanc dans la version « jeu de plateau »), découpée en triangles irréguliers, va être progressivement remplie de triangles colorés.

Ces triangles, s'ils ne sont pas disjoints, ont la particularité de ne pouvoir se toucher que de deux façons : ou seulement par un sommet, ou par un côté entier, de sommet à sommet. En aucun cas ils ne peuvent avoir seulement une fraction de côté en commun.

L'ensemble du territoire à conquérir apparaît à l'écran sous la forme d'un carré, mais il s'agit d'une surface illimitée (un peu comme l'enveloppe d'une sphère) : en effet, le bord droit du carré est censé toucher le bord gauche comme si le carré était courbé en tube ; dans les versions informatiques, il en va de même pour les bords supérieur et inférieur... mais dans la version « archipel » (jeu de plateau), les bords inférieur et supérieur obéissent à des règles spécifiques.

Le territoire est construit de telle façon que chacun des triangles du territoire, y compris ceux qui sont placés sur les bords ou les coins, touche par ses côtés exactement trois autres triangles ; pas un de plus, pas un de moins. Ces trois triangles sont appelés ses voisins.

Au début de la partie, tous les triangles sont censés n'avoir aucune couleur. Le joueur, quand c'est son tour de jouer, appose sa couleur sur un triangle vide de son choix (en cliquant dessus ou en le désignant par un numéro, ou encore en y déposant un pion dans le cas de la variante « jeu de plateau »).

Certains triangles autres que celui sur lequel le joueur vient d'apposer sa couleur peuvent alors être affectés par cette modification, car à tout moment la règle suivante sera automatiquement respectée par le logiciel :

Tout triangle ayant au moins deux voisins d'une même couleur prend lui-même cette couleur.

Il peut en résulter des réactions en chaîne, et un clic sur un triangle judicieusement choisi peut permettre la conquête simultanée de deux, trois, cinq... un nombre indéfini de triangles. Notons d'ailleurs que dans les variantes du jeu où l'on joue avec deux couleurs, il arrive qu'un triangle déjà coloré change de couleur à l'occasion de cette réaction en chaîne.

Maintenant que vous avez compris le principe logique sur lequel repose Triancey, il vous reste à apprendre comment on joue à deux (dans une version de base simplissime, dans la variante « archipel » (jeu de plateau), ou encore dans la très complexe variante informatique « Selacata ») ou même tout seul (à réserver aux amateurs de casse-tête -- dont je salue le courage).

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Le texte et les images de cette page par Jean-Luc Ancey sont mis à disposition
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